Nos astuces pour cultiver son jardin sans sortir de chez soi !

La période de confinement l’a montré : il n’est pas toujours possible de se rendre en magasin spécialisé pour acheter tout ce dont on a besoin pour jardiner. Voici quelques astuces pour cultiver avec les ressources dont vous disposez généralement chez vous. Vous verrez que selon la formule consacrée : rien ne se perd, rien ne se crée… Tout se transforme !

Transformer les peaux de bananes en engrais

Les bananes sont riches en vitamines et en minéraux – magnésium, potassium, phosphore –, ce qui en fait un très bon matériau pour l’engrais. Au lieu de mettre les peaux à la poubelle, coupez-les en petits morceaux et enfouissez-les dans la terre. La matière va se décomposer progressivement, et apporter à vos plantations les nutriments dont elles ont besoin.

Notre astuce : vous pouvez aussi les faire tremper dans l’eau quelques jours. Une fois débarrassé des peaux, le liquide obtenu servira d’eau d’arrosage qui apportera un coup de boost à vos végétaux.

Transformer l’eau de cuisson en désherbant

Grâce à l’amidon naturellement présent dans les pâtes et les pommes de terre, l’eau de cuisson agit comme un désherbant naturel pour lutter contre la prolifération des adventices – ces fameuses « mauvaises herbes ». Pour bien faire, versez l’eau sur la terre quand elle est encore chaude. C’est simple, c’est gratuit, et c’est à volonté !

Le conseil en plus : faites simplement attention à ne pas verser d’eau trop salée autour de vos plantations. Une forte teneur en sel pourrait tuer les micro-organismes qui jouent un rôle essentiel dans la fertilité de la terre.

Transformer le marc de café en anti-limaces

Le marc de café, vous en produisez chaque matin au petit-déjeuner… Et c’est le meilleur répulsif contre les limaces et autres escargots qui viennent grignoter vos salades ! Il suffit pour cela de badigeonner sur la terre qui environne vos plantations afin de créer une barrière granuleuse qui découragera les nuisibles.

Si vous avez la chance d’avoir une cheminée chez vous, sachez que la méthode fonctionne sur le même principe avec de la cendre de bois.

À noter : le marc de café constitue aussi un excellent engrais naturel. On l’utilise notamment pour fortifier les plants de tomates ou les hortensias… À condition de ne pas exagérer sur les quantités (une poignée de marc = 1 kg de terre).

Transformer les cartons/journaux en paillage

Vous ne pouvez pas acheter de paillage et n’avez ni feuilles séchées ni tonte de gazon à disposition ? Remplacez-les par du carton ou du papier journal ! En en recouvrant le sol autour de vos plantations, vous éviterez ainsi la pousse des mauvaises herbes et réaliserez des économies d’eau en gardant la terre bien humide. Pour cela, arrosez généreusement avant d’installer le paillage puis arrosez également ce dernier une fois posé.

Bon à savoir : il ne faut utiliser ni cartons ni journaux en couleur pour pailler autour de vos plantations… L’encre colorée pourrait se répandre sur et dans la terre.

Transformer des déchets en matériel à semis

Pas besoin de se procurer de matériel à semis : vous avez tout ce qu’il faut à la maison ! Vos boîtes à œufs, pots de yaourt, rouleaux de papier toilette et boîtes de conserve serviront de contenants, et les parties supérieures de vos bouteilles en plastique constitueront de parfaites petites cloches pour garder vos semis au chaud. Quant au semoir, une feuille de papier pliée en deux fera très bien l’affaire… Comme quoi, on peut faire beaucoup avec pas grand-chose.

L’idée lumineuse : pour savoir ce que vous avez planté ou semé, utilisez des morceaux de cagette en guise d’étiquettes. Il vous suffit d’inscrire la variété au feutre indélébile et de planter l’étiquette directement dans la terre, et le tour est joué ! Facile, non ?

Transformer les épluchures en compost

Si vous avez un jardin, utilisez vos épluchures de fruits et légumes, morceaux de pain sec, coquilles d’œufs et restes alimentaires divers – en évitant d’y ajouter des denrées telles que la viande, le poisson ou le fromage – en compost.

Pas besoin de bac pour cela : vous pouvez aussi composter « en tas », c’est-à-dire en empilant (jusqu’à 1,5 m, pas plus haut !) les éléments directement sur le sol après avoir recouvert ce dernier de matières absorbantes telles que des feuilles mortes, des tiges broyées, des brindilles… Pour éviter d’être envahi par les moucherons et les mauvaises odeurs, pensez à recouvrir les déchets de cuisine de matières sèches – feuilles mortes, tailles de haies, papiers, cartons, etc.

Attention : le tas doit être placé à l’ombre et à l’abri du vent et de la pluie. Surveillez également le niveau d’humidité de votre compost en le retournant régulièrement. S’il est trop humide, étalez-le afin de permettre au surplus d’eau de s’évacuer, et s’il est trop sec, ajoutez-y de l’eau – de préférence de l’eau pluviale récupérée et stockée.

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