Comment bien choisir sa pompe d’arrosage ?
Déterminé à faire votre part pour préserver notre belle planète, vous avez décidé de collecter l’eau de pluie afin d’arroser votre jardin. Félicitations, c’est une excellente décision. L’hiver et le printemps sont arrivés et ont rempli votre collecteur d’eau que celui-ci soit enterré ou hors-sol, et vous êtes désormais prêt à arroser. La dernière étape est celle qui consiste à pomper l’eau collectée afin de l’acheminer vers votre tuyau d’arrosage. C’est alors qu’intervient la pompe d’arrosage. Comment ça fonctionne ? Que faut-il savoir ? On vous dit tout dans les paragraphes qui suivent.
Les deux principaux types de pompes d’arrosage
Les deux grandes familles de pompes d’arrosage sont les pompes de surface et les pompes immergées. Comme leurs noms l’indiquent, elles se distinguent par leur emplacement au-dessus ou en-dessous de l’eau, qui lui-même découle de la localisation de votre réservoir d’eau. S’agit-il d’un puits, d’une cuve, d’une piscine, d’un étang, d’une citerne et ceux-ci sont-ils placés au même niveau que votre jardin, plus haut ou plus bas et, dans le cas d’un puits ou d’une cuve enterrée, à quelle profondeur dans le sol ?
Ce sont les réponses à toutes ces questions qui déterminent si vous avez besoin d’une pompe de surface ou d’une pompe immergée. Le chiffre à retenir : 8 mètres. Avant cela, la pompe de surface est ce qu’il vous faut. Au-delà, il est nécessaire d’opter pour une pompe immergée.
Quelle pompe de surface choisir ?
Si c’est la pompe immergée qui semble pouvoir répondre à vos besoins, passez sans plus tarder au paragraphe suivant.
Si, par contre, à l’aide du précédent paragraphe, vous avez opté pour une pompe de surface, nous pouvons maintenant entrer dans quelques détails supplémentaires.
La pompe de surface peut en effet être auto-amorçante, monocellulaire, ou multicellulaire. Pas de panique ! Ce n’est pas si compliqué que ça en a l’air.
La pompe de surface auto-amorçante est fiable et simple à utiliser puisque son amorçage et donc son démarrage sont facilités. Elle requiert par contre une source d’alimentation électrique.
Monocellulaire ou multicellulaire lorsqu’on parle de pompes signifie simplement mono-turbine ou multi-turbine. Bien sûr, en toute logique et comme vous l’avez deviné, une pompe multicellulaire est plus puissante qu’une pompe monocellulaire.
Quelle pompe immergée choisir ?
Les pompes immergées de leur côté se divisent en deux groupes : les pompes de relevage et les pompes d’alimentation. Ce sont les secondes qui nous intéressent pour l’arrosage du jardin, les premières étant plutôt réservées aux inondations et aux eaux usées.
Il faut ensuite distinguer les pompes pour puits, les pompes pour récupérateurs d’eau de pluie et les pompes pour étangs et rivières dont les appellations parlent d’elles-mêmes.
Parlons un peu d’alimentation
À ce titre, il se peut que vous ayez le choix... ou pas ! Effectivement, si le but est d’arroser le jardin de votre chalet retiré loin de tout et où vous vivez en auto-suffisance, le pompage manuel est votre seule option. Vous ne pouvez pas faire plus écologique que ça, mais c’est une solution qui requiert une certaine forme physique !
L’alimentation la plus fréquente, lorsqu’on ne vit pas dans un lieu trop isolé, est bien sûr l’électricité. On en connaît les avantages et les inconvénients qui sont, dans le cas d’une pompe, les mêmes que pour tout autre appareil électrique.
Viennent ensuite les pompes à essence qui offrent la caractéristique d’être plus puissantes et sont donc à retenir pour les grandes surfaces.
Et enfin, il y a le solaire qui est écologique et économique, mais qui ne convient pas à toutes les régions et qui peut parfois être un peu capricieux. Cependant, il peut être une alternative intéressante ou un complément au pompage manuel pour les lieux sans électricité.
L’heure du choix
Ayant considéré d’une part l’emplacement et le type de la source de l’eau à pomper, et d’autre part l’énergie disponible à proximité de la surface à arroser, vous avez une idée un peu plus précise de la pompe d’arrosage à vous procurer. Il y a cependant quelques autres caractéristiques à considérer.
Aspiration, refoulement, débit, pression, et granulométrie sont les éléments à mesurer et calculer pour préciser votre choix d’une pompe d’arrosage. Ce sont là des termes qui peuvent sembler un peu barbares à première vue.
Les formules de calcul qui les accompagnent peuvent terminer de vous effrayer si vous n’êtes pas familier avec ce type de machines.
Ainsi donc, pour calculer la hauteur d’aspiration optimale, il faut connaître la distance entre l’emplacement de la pompe et le point le plus bas du réservoir d’eau quel qu’il soit.
En complément, pour connaître la bonne hauteur de refoulement nécessaire, c’est la distance entre la pompe et le point le plus haut de la surface à arroser qui importe.
Pression et débit sont directement liés aux deux informations précédentes.
Terminons avec la granulométrie qui s’intéresse directement à la qualité de l’eau que vous pompez. La présence de sable, de saletés ou peut-être même dans certains cas de petits cailloux peut nécessiter l’installation d’un filtre afin d’éviter d’endommager votre pompe. C’est donc une donnée primordiale.
Pour conclure
Pour résumer, les questions à vous poser sont les suivantes, l’eau à pomper est-elle située plus profond ou moins profond que 8 mètres ?Y a-t-il de l’électricité ou pas à proximité de la zone à arroser ?L’eau vient-elle d’un puits, d’un étang, d’un récupérateur d’eau de pluie ou d’une autre source ?Le terrain est-il plat ou comporte-t-il des dénivelés ?Armé des réponses à ces questions, l’achat de votre pompe d’arrosage devrait se passer en toute simplicité.