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Zoom sur les différents types de tronçonneuses

Zoom sur les différents types de tronçonneuses

Catégories : Conseils

Zoom sur les différents types de tronçonneuses

 

Peut-être avez-vous déjà jeté un coup d’œil du côté du rayon tronçonneuses de votre magasin favori et en êtes revenu un peu perplexe. C’est bien normal, car couper du bois n’est pas une activité à prendre à la légère tant pour des raisons de sécurité que pour accomplir votre tâche avec satisfaction. Le présent article a pour but de vous aider à y voir plus clair dans l’offre très vaste mise à la disposition des bûcherons aussi bien occasionnels que professionnels.

 

Le type de bois à couper est déterminant

 

Les termes "bois dur" et "bois mou" sont à utiliser avec précaution puisqu’ils ne signifient pas nécessairement que le bois est facile ou difficile à couper.

 

En effet, scientifiquement, les bois durs sont ceux dont les graines sont protégées par un fruit comme, par exemple, le pommier ou le noyer. Les bois mous, pour leur part, sont ceux dont les graines ne sont pas protégées par une coquille comme c’est le cas pour le pin ou l’épicéa.

 

Mais ne vous laissez pas piéger par ces appellations, car elles ne sont pas liées à la résistance que les arbres offrent à la chaîne de votre future tronçonneuse. Pour le choix du bon outil, voici ce qu’il faut retenir :

 

  • Les arbres faciles à tronçonner sont : les arbres fruitiers, ainsi que certains feuillus comme le merisier, le châtaignier, le bouleau, le peuplier, ou encore l’aulne.

 

  • Les arbres difficiles à couper sont principalement : les résineux, et des feuillus comme le chêne, le charme, le hêtre, ou le frêne.

 

Mais, ne vous inquiétez pas, avec la bonne tronçonneuse, rien n’est impossible !

 

Abattage, ébranchage, débitage et/ou élagage

 

Ayant déterminé sur quel(s) type(s) de bois vous souhaitez travailler, il faut maintenant savoir plus précisément ce que vous souhaitez faire.

 

Si vous procédez simplement à la coupe de quelques branches à des fins surtout esthétiques, ou pour vous conformer au règlement de votre municipalité en la matière, ou encore pour des raisons de sécurité si, par exemple, des gens passent à vélo et pourraient percuter lesdites branches, on parle alors d’élagage. Il faut aussi élaguer les arbres de temps en temps simplement pour leur permettre de mieux se développer. Dans tous ces cas, on utilise une élagueuse, une tronçonneuse élagueuse ou une tronçonneuse compacte.

 

Comme vous l’avez sans doute compris, l’élagage se pratique sur des arbres debouts. L’ébranchage pour sa part fait référence à la coupe des branches une fois que l’arbre a été abattu et se trouve au sol. La même tronçonneuse que celle qui sert à l’abattage peut être utilisée, mais il est grandement préférable de se munir d’un modèle plus compact et donc plus maniable.

 

Lorsqu’on parle de débitage du bois, il s’agit de la préparation des bûches qui serviront plus tard dans un poêle à bois, une cheminée ou encore pour un feu de camp à l’extérieur. Pour ce faire, on utilise une tronçonneuse "traditionnelle" du type de celles que l’on trouve le plus souvent dans les magasins. Il faut cependant être attentif à la puissance de la machine d’une part et à la longueur de la chaîne d’autre part. Nous reviendrons sur ces aspects plus techniques dans le prochain paragraphe.

 

Terminons avec l’abattage qui consiste à scier un arbre dans le but de le faire tomber. Cette opération nécessite du matériel beaucoup plus puissant ainsi que des compétences spécifiques. On réserve généralement ce travail aux bûcherons professionnels.

 

Un peu de technique

 

Nous ne nous attardons pas sur l’abattage puisqu’il est plutôt réservé aux professionnels, ainsi que sur l’élagage puisqu’il est facile de repérer dans les magasins les élagueuses sur perche et les tronçonneuses élagueuses.

 

Les choses se corsent un petit peu pour l’ébranchage et le débitage, mais rien de bien sorcier toutefois. Il faut principalement considérer deux aspects : le moteur et la chaîne.

 

Il existe trois types de tronçonneuses :

 

  • Thermiques
  • Électriques
  • Sur batterie

 

Les deux dernières catégories, on le comprend bien, ne sont à considérer que s’il existe une source d’électricité à proximité ou si on n’a seulement besoin de travailler pour une courte durée de temps puisque les batteries ne durent jamais plus d’une vingtaine de minutes et demandent par contre plusieurs heures pour se recharger.

 

Pour débiter un arbre en forêt ou dans son jardin sans avoir à s’ennuyer de rallonges, la tronçonneuse thermique est idéale. La puissance d’un tel outil peut aller de 0,5 kW à 6,5 kW. Pour un usage standard, une puissance d’environ 3 kW est recommandée. Lorsqu’on parle de moteur, il faut aussi s’intéresser à la cylindrée. Dans le cas des tronçonneuses, celle-ci est comprise entre 20 et 125 cc. 30 ou 35 cc sont suffisants pour la plupart des types d’arbres, mais si vous savez que vous aurez à couper principalement des arbres résineux plus durs, n’hésitez pas à monter jusqu’à 50 cc.

 

Pour ce qui est de la chaîne, une longueur comprise entre 35cm et 50cm convient bien pour une utilisation polyvalente.

 

En résumé

 

Il existe un outil spécifique pour chaque étape de la coupe de bois, mais peut-être n’interviendrez vous qu’à une seule de ces étapes. Il est important de le savoir, car cela influencera le choix de votre tronçonneuse. Autre élément crucial avant d’acheter une tronçonneuse : connaître le type d’arbres que vous aurez le plus souvent à élaguer ou débiter.

 

 

 

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